Pionnière en entrepreneuriat
Fille d’entrepreneur, Christine Breton cadre parfaitement dans l’école d’été en entrepreneuriat et le concours L’impact Millénium Québecor : « Parfois, chez la relève, l’engouement est là, mais il lui manque la confiance. Ces outils de l’UdeM permettent de conforter ces jeunes dans leur projet et de leur apporter cette confiance essentielle pour passer à l’action. »
Elle leur conseille d’apprendre à bien se connaître, de choisir des modèles qui leur correspondent, d’écouter leurs valeurs et de s’entourer judicieusement : « Ils pourront ainsi réaliser de grandes choses! Quand on a les mains sur le volant, on peut accomplir notre vision et avoir quelque chose qui nous ressemble. Oui, il y aura des défis, mais en les relevant, ça oblige à aller plus loin. Ils ne doivent surtout pas craindre de poser des questions, parce qu’on ne peut tout savoir. »
Le regard passionné de Christine Breton sur l’entrepreneuriat en optométrie
Autodidacte, Christine Breton a gravi les échelons par sa soif d’apprendre, sa propension à bien s’entourer, son dynamisme et sa passion contagieuse. Dévouée et forte de sa vision 360 de l’optométrie, elle ne rate aucune occasion de participer à l’essor du domaine.
Dans le cadre de la Grande campagne de l’Université de Montréal (UdeM), elle est présidente du conseil consultatif de l’École d’optométrie et contribue à son école d’été en entrepreneuriat. Elle a aussi fait partie du jury du concours entrepreneurial L’impact Millénium Québecor. Elle est également secrétaire-trésorière et membre cofondatrice de l’Association des bannières, chaînes et indépendants de l’industrie de l’optique du Québec.
Une évolution marquée
Avant de prendre la présidence du plus grand regroupement de cliniques d’optométrie indépendantes de la province, elle en a été la directrice générale pendant plus de 15 ans. Dès les années 1990, elle effectuait ses premiers pas dans le monde de l’optique à titre de gestionnaire des approvisionnements, puis de territoire.
Présidente-directrice générale d’Opto-Réseau, elle évolue depuis près de 30 ans dans l’industrie de l’optique.
Son choix de demeurer dans ce milieu a été aiguillé par trois axes qui le caractérisent : « Cette industrie veille à la santé oculaire des êtres humains, tout en innovant technologiquement et en s’adaptant aux tendances, c’est tellement emballant! » Munie de ses connaissances en finance, elle a suivi les formations nécessaires en fonction des besoins perçus et des défis rencontrés.
L’importance – et son envie – de bâtir des liens solides, authentiques et durables avec les gens a aussi guidé ses pas : « Les fondateurs d’Opto-Réseau étaient parmi ma clientèle en tant que gestionnaire. Je les trouvais bienveillants et dotés d’une vision très claire de l’industrie indépendante. » Elle y a dès lors navigué avec aisance et entrain, animée par le potentiel d’innovation de la bannière : « J’ai pu embarquer dans ce beau rêve d’amener ce projet plus loin. Il y avait beaucoup à faire, mais j’ai su m’entourer de gens exceptionnels. »
Redonner à l’industrie qui l’a vu grandir
Reconnaissante d’avoir trouvé sa place dans l’industrie et d’être autant captivée après toutes ces années, Christine Breton n’hésite pas à redonner le plus possible, d’où son engagement sans bornes avec l’École d’optométrie. Elle s’estime privilégiée de pouvoir côtoyer d’autres gens aussi passionnés qu’elle : « Les équipes de l’École sont dévouées pour le savoir, l’innovation, le dépassement. Ce qu’elles réalisent au quotidien renforce notre industrie, et c’est un véritable honneur pour moi d’y contribuer. »
Fière de ses 30 années dans l’industrie, elle lance sans hésiter et avec toute la fougue qu’on lui connaît : « Si c’était à refaire, je suivrais exactement le même cheminement. » Ses vœux pour l’avenir? « Je souhaite que notre secteur maintienne ses standards élevés et continue de se développer d’un point de vue technologique, et que cette collaboration entre partenaires et compétiteurs perdure. Si nous conservons cette solidarité, toute la population québécoise en bénéficiera, et c’est pour elle que nous faisons cela. Après tout, sans école, il n’y a pas d’industrie. »
« Alors j’espère que la campagne L’heure est brave renforcera nos visées de philanthropie et inspirera la suite des choses pour bâtir ensemble une expertise solide et des ponts durables entre partenaires. » Avec des ambassadrices comme Mme Breton qui font preuve d’un tel engagement, l’École d’optométrie est assurément entre bonnes mains.